O Flower of Scotland,
When will we see
Your like again,
That fought and died for,
Your wee bit Hill and Glen,
And stood against him,
Proud Edward's Army,
And sent him homeward,
Tae think again...
En même temps que vos frissons, montent des travées de Murrayfield le Flowers of Scotland, après le cadrage débordement d’école de l’ailier écossais. Même la tribune d’Haymarket reprend en cœur la plus belle chanson du monde. Ses cheveux blonds aux vents, son visage rougit par le vent et le thug (sorte de bruine- brume de mer), elle se retourne vers vous avec ses grands yeux bleus rieurs et… brisent ce moment suspendue au chant des supporters mélangé aux effusions de son parfum par un ‘’ Ken woooot pal, just let Patterson on the back and its gonna be alrrRRRRrrrrrRRRrrite ! ken it !’’. Bienvenue en Ecosse, ou quand la grâce et la beauté commande une Guinness.
Elle, c’est votre Ecossaise. Attention pas l’Ecossaise de Glasgow qui a du poil roux qui lui sort des oreilles, non la vraie, l’unique celle qui vomit sur Georges Street, mais a un meilleur put que Tigre des Bois (ouiii Tiger Woods… comme quoi des fois on peut pas tout traduire !). Celle qui met son doigt dans le pot de ‘’marmitte’’ comme vous avec le nutella, celle qui mange du Haggis le dimanche midi pour son Sunday’s breakfast… saucisse, eggs and bacon, pint de Tennant, Martha Tilston dans l’Ipod… en un mot l’Ecossaise d’Edinburgh.
Votre Ecossaise est grande, fine, mais a 2 choses énormes : sa force d’abord, vous vous rappelez, enfin votre clavicule se rappelle encore de sa petite tape ‘’amicale’’ quand Stevie G a crucifié l’OM au Vélodrome, avec son petit sourire plein de malice en guise d’excuse elle vous a dit ‘’des clavicules on en a 2 !’’. Et ensuite, sa poitrine, petit focus c’est extraordinaire ici ! A se demander ce que mange l’Ecossaise ‘’Bah comme toi… Mars frit, Fish and Chips, Haggis, Lamp Burger…’’ (ouai bah pas comme vous alors). En fait pour un français, l’Ecossaise s’est un peu le bonheur, elle est à la fois toutes les régions de notre doux pays. Grand blonde, costaud à la Normande, riche, élégante, ’’a bit posh’’ à la Parisienne d’Asnières, et surtout roule les R comme dans le Loir et Cher… (‘’Do you know Michel Delpech ?’’), et elle boit avec la régularité et l’aplomb des Gens du Nord.
Comment rencontrer votre Ecossaise. Quand vous arrivez dans la capitale des Midlands, ne vous précipitez pas comme tous ces paumés d’étrangers au Tron, au Barrio ou encore au Cabaret Voltaire (‘’Bah Yo t’as fait quoi ces 4 derniers mois ?’’)… Votre itinéraire est connu il commencera a St Andrew Park pour finir à Charlotte Square : en un mot Georges Street, le paradis de la tenue ‘’Sex British, non j’ai pas froid même par moins 10 à 2h du mat’’. Parce que s’il y a une qualité qu’il faut reconnaitre aux anglo saxonnes (la perspicacité ? non…) leur tenue du week end. On prête d’ailleurs à un célèbre sociologue Ecossais Peter MacBoordiew, l’explication de cette habitude vestimentaire, il aurait ainsi établi que l’enfer de l’uniforme scolaire des jeunes Ecossaises développerait chez elles un sentiment dit de ‘’Bitch way of clothe’’, pas désagréable a vrai dire.
Une fois arrive sur GStreet, un large panel d’endroit vous est proposé. Du club Hype a proprement parlé : le Why Not, jusqu’au club en basement avec le Monde (le Shanghai), l’Opalounge et Lulu, en passant par le royaume des ‘’Posh and Horny Cougar’’ le Tiger Lily, le choix est cornélien mais vous mènera toujours au but recherché : L’Ecossaise drunk et open-minded. Petit bémol pour le Why Not qui reste une boite pour les très jeunes (si Helene!). Quoi qu’il en soit l’ambiance sera la même, alcool, des filles magnifiques avec des mecs riches degueulasses ayant tous la particularité d’être moches, yeux bleus , joues rouges, cravate, Clark’s et petit foulard beige ou mauve selon leur club de Golf. Vous avez envie de dansez ? Eh bah non la piste de danse est plus petite que les toilettes des filles, par contre le bar fait toute la longueur du Club.
Ne croyez pas que le fait d’être français va vous ouvrir les portes de toutes les Flowers of Scotland, d’abord parce qu’il y a beaucoup de français ici, et aussi parce que la légende du français aimé dans le monde n’est qu’une arrogance de plus. Si le petit plus ne vient pas de votre Rolex ou de votre polo Fred Perry (doigt sur la bouche !),il viendra de votre boogie style, parce que vous remarquerez assez vite que l’Ecossais boit, chante, danse mais n’est jamais habité de cette petite folie qui peut lui faire enflammer une piste de danse… C’est à ce moment la que votre technique, jusque la stérile, de ‘’je te touche, mais en fait c’est pas moi… ah tu souris ? bah en fait si c’est moi’’ fera enfin son petit effet. A l’heure ou les Ecossais deviennent bissextiles après 14 litres de Strombow, vous n’avez plus qu’à cueillir toutes ces fleurs d’Ecosse. (faites gaffe aux Chardons)
Puis viens le temps du début de relation, le 1er rendez vous peu gêné un café à Elephant House, ou une bière sur Grassmarket. L’Ecossaise à jeun est totalement différente, déjà un peu habillée elle devient vite charmante, fini la jupe XS et les talons hauts (Bitch ills), l’Ecossaise arrive avec des convers Vuitton, un bonnet en laine avec mitaine et écharpe, petites fossettes roses et maquillage discret, bref de quoi tomber amoureux. Le mieux ici est de lui laisser le choix du lieux pour connaitre ses intentions : Café à Ocean Terminal c’est mauvais signe, Bière sur Cowgate… c’est une alcool addict… par contre un thé à coté de Dean Village avec ballade sur les berges du Dean (la rivière locale), la vous pouvez préparez votre Kilt, vous avez touche le gros lots (lo…. pardon).
L’arbitre siffle la fin du match. La pluie diluvienne finit de ruiner vos 5€ de gel que vous aviez utilisé pour l’occasion. L’Ecosse vient de gagner son 1er match dans le Tournoi des 6 nations, votre Ecossaise est contente, elle sourit, elle chante, elle rayonne. Elle vous prend le bras, vous savez que la nuit va être longue au pub à l’angle de Cumberland Street… Mais vous êtes heureux, vous allez passer une soirée comme avec votre meilleur pote… et vous levez à ses cotès !
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