A l’instar de la RedBull, du Burger King ou encore de grandes équipes de basket, certaines absences du paysage français nourrissent et contribuent à la ‘’legendification’’ de certains concepts. La fille du Starbucks n’échappe pas à cette règle. Mis à part quelques endroits très parisiens, le plus célèbre des Coffee Shop est un mythe en France, mais à Paris la Fille du Starbucks n’est malheureusement qu’une poufiasse en cookai et écharpe Burburry, les Starbucks parisiens sont principalement le bastion des collégiens méchus côtoyant des quinqua liftées et botoxisées !
Pour trouver la vraie fille du Starbucks il faut pour cela tenter l’aventure Londonienne ou New-Yorkaise, la ou les Starbucks tirent leur ambiance si particulière. Il faut imaginer Starbucks comme un Central Perk franchisé, Canapés, gros Mug de Moccha, peinture violette pastelle. A la barre, des étudiantes mimis (critère indispensable à l’embauche) ont remplacé Gunther, c’est un peu comme si Rachel n’étaient jamais partie travailler à Bloomingdale’s. Deux éléments rendent l’ambiance Starbucks inimitables, d’abord les tableaux d’artistes que d’aucun diraient contemporains, ou quand les aquarelles de Marie Laurencin vous rappellent Manet. (les spécialistes apprécieront). Et ensuite la musique, sorte de gage de cette quiétude, qui traverse le temps des Beach Boys à Duke Ellington en passant par le Best of de Franck Sinatra. Même si on bascule dans le tragique à l’approche des fêtes de fin d’années avec la compile de Noël, avec un peu de chance vous pourrez entendre un peu d’Alanis Morissette.
Pour trouver la vraie fille du Starbucks il faut pour cela tenter l’aventure Londonienne ou New-Yorkaise, la ou les Starbucks tirent leur ambiance si particulière. Il faut imaginer Starbucks comme un Central Perk franchisé, Canapés, gros Mug de Moccha, peinture violette pastelle. A la barre, des étudiantes mimis (critère indispensable à l’embauche) ont remplacé Gunther, c’est un peu comme si Rachel n’étaient jamais partie travailler à Bloomingdale’s. Deux éléments rendent l’ambiance Starbucks inimitables, d’abord les tableaux d’artistes que d’aucun diraient contemporains, ou quand les aquarelles de Marie Laurencin vous rappellent Manet. (les spécialistes apprécieront). Et ensuite la musique, sorte de gage de cette quiétude, qui traverse le temps des Beach Boys à Duke Ellington en passant par le Best of de Franck Sinatra. Même si on bascule dans le tragique à l’approche des fêtes de fin d’années avec la compile de Noël, avec un peu de chance vous pourrez entendre un peu d’Alanis Morissette.
Le Starbucks a ce coté paradoxal qu’on recherche chez une fille. Il est à la fois l’endroit ou on trouve des CD pour lutter contre la faim dans le Monde et le symbole d’une globalisation nauséabonde. Particularité britannique, dans un lieu de rencontre social et socialisant on ne trouve qu’un seul quotidien : le Guardian. Pour les incultes, le Guardian est le Figaro local, de bonne facture certes mais qui sent la Droite jusque dans les mots croisés. On s’attend donc à voir arrive des méchus intrépides et révolutionnaires de l’UMP Lycée, polo pastelle (comme les murs !) chaussures bateau sans chaussettes, petit pull sur les épaules, mais heureusement cette mode neuilléenne n’a pas franchi la Manche.
La fille du Starbucks vient ici pour travailler, mini laptop, livres ouverts sur la table basse, crayon de papier qu’elle mord pour indiquer sa réflexion. Mais la fille de Starbucks ne vient pas QUE pour travailler, si vraiment elle avait des devoirs importants elle serait à la bibliothèque, comme toutes Bookworms qui se respectent. Non la fille du Starbucks est venue pour faire une rencontre. C’est donc une chance inouïe pour vous de rencontrer une fille à jeun. L’approche de fille de Starbucks nécessite tout de même un petit budget, le café venti à 4 euros aura vite raison de votre porte monnaie à scratch Quicksilver. Savoir éviter les pièges est primordial dans cette jungle caféinés, ne jamais prendre de Capuccino même si celui-ci vous fait diablement envie, pour la simple et bonne raison qu’ à la première gorgée une peu de crème ne quittera plus le bout de votre nez ‘’Tiens toutes les filles me sourit aujourd’hui !’’ . Ensuite éviter le muffin pineapplle-honey, certes on le surnomme ‘’little piece of Heaven in my mouth’’ mais vous risquez de vous étouffer.
L’attaque de la fille du Starbucks se fera par eye contact, comme l’exige la procédure, vous repérez enfin 3 filles sur une table, vous commencez à haranguer de votre regard sombre tel le marre du café l’une d’entre elles, elle vous regarde aussi, vous sourit, chuchote quelque chose a ses copines. Comme un seul homme (que d’ailleurs vous êtes) vous vous levez, et tentez une approche, sourire en bandoulière et l’audace comme seul compagnon de route :
‘’ Bongoooouuuuuur, j’ai vu que tu me regardais, c’est tout à ton honneur !’’
‘’Bah ouai t’es tout seul et tu prends un canapé 4 places, on peut échanger, nous on est 3 ???’’
‘’Ouai te casse pas va… je partais de toute façon !’’
1 comment:
para que veas, que aunque me cueste horrores entender, entro en tu blog. Me gusta esto de que escribas. Besos Pepito.
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